En hiver, votre toit est soumis aux chutes de neige, aux tempêtes de verglas et à la grêle. L’accumulation de neige et de glace peut causer de graves dommages à votre bâtiment et entraîner des infiltrations d’eau dans les murs, les plafonds et ailleurs. Ces dommages sont souvent causés par ce qu’on appelle communément un barrage de glace, phénomène qui se produit lorsque l’eau de fonte de la totalité ou d’une partie du couvert de neige d’un bâtiment n’arrive pas à s’écouler et que de la glace se forme en bordure du toit.
Ces dernières années, les fortes chutes de neige, les accumulations de glace et les pluies verglaçantes ont entraîné une augmentation des dommages matériels au Canada. Selon le Bureau d’assurance du Canada (2024), les dommages assurés causés par des événements météorologiques extrêmes ont dépassé les 3,1 milliards de dollars en 2023, ce qui en a fait la quatrième pire année de l’histoire canadienne sur le plan des sinistres assurés.
Les agriculteurs et les propriétaires fonciers de l’Ontario ont également signalé de nombreux effondrements de toits dus à la charge de neige, l’hiver dernier, ce qui rappelle l’importance de l’entretien et des inspections hivernales. Pour vous aider à vous préparer à la rudesse de l’hiver, nous avons compilé des conseils à garder en tête pour faire un entretien efficace de votre toit et pour le déneiger en toute sécurité. Nous avons également indiqué les types de couverture qui résistent le mieux aux conditions hivernales. Pour d’autres renseignements généraux sur les inspections de toit, consultez ce guide.
Déneiger un toit de façon sécuritaire
En règle générale, les experts recommandent de déneiger votre toit dès que 20 cm (8 po) de neige s’y accumule. Un ingénieur de structures pourrait vous aider à déterminer si votre toit peut résister au stress causé par l’accumulation de neige et vous donner d’autres conseils en fonction de l’âge et de l’état de votre bâtiment. Nous avons créé un modèle de registre que vous pouvez utiliser pour faire le suivi de vos activités de déneigement, qui comprend une section pour consigner les températures extérieures et les quantités de précipitations.
Suivez ces conseils, lors du déneigement, pour protéger votre toit contre les dommages :
- Évitez les outils pointus ou tranchants, comme les haches ou les pics, et utilisez des maillets en caoutchouc pour briser la glace.
- Évitez l’utilisation de chaleur extrême, comme celle produite par un chalumeau, qui pourrait endommager votre toit.
- Utilisez des pelles en bois ou en plastique et arrêtez-vous à au moins 10 cm (4 po) au-dessus de la surface de votre toit.
- Faites preuve de prudence si vous utilisez du sel de déglaçage, car la corrosion de composantes métalliques du toit pourrait être accélérée.
- Marquez les endroits où se trouvent les câbles électriques, afin de les éviter.
- Veillez à ce que l’eau s’écoule bien du toit.
Avant de monter sur le toit, délimitez un périmètre de sécurité pour protéger les personnes qui circulent à proximité du bâtiment. En cas d’accident, remplissez un rapport, notez-y les coordonnées des personnes impliquées et les détails de l’accident, puis faites signer le rapport par un témoin. Si possible, il est également conseillé de prendre des photos datées des lieux de l’accident et de noter le type de chaussures que portait la victime.
Devrais-je faire appel à un professionnel?
Si vous n’avez pas le bon équipement ou que vous n’êtes pas certain d’être physiquement capable de déneiger votre toit, vous pourriez faire appel à un entrepreneur pour qu’il vous aide à le faire de façon sécuritaire. Le cas échéant, assurez-vous d’exiger et de signer un contrat écrit ou une convention de service qui définit précisément le travail à effectuer ainsi que les rôles et responsabilités de chaque partie. Une attestation d’assurance de l’entrepreneur vous aidera à vérifier la réputation de ce dernier et votre courtier pourra confirmer si son assurance est adéquate.
Des couvertures adaptées à la saison froide
Par précaution, vous pourriez choisir d’investir dans une couverture capable de résister aux conditions hivernales plus difficiles. Voici quelques types de couvertures couramment utilisés :
- Les couvertures multicouches : Elles sont formées de toile renforcée et de bitume (asphalte), qu’on recouvre ensuite d’une couche finale de pierre ou de gravier.
- Les couvertures en bitume modifié : Option durable pour les toits plats, elles sont constituées d’une membrane de base et d’une membrane de finition avec granules colorés en surface, qui remplacent le gravier des membranes d’asphalte multicouche.
- Les couvertures à membrane monocouche : Elles sont composées de feuilles souples de polymère synthétique qui se divise en deux grandes familles : le thermoplastique et le caoutchouc synthétique. Les couvertures à membrane monocouche de type terpolymère éthylène-propylène-diène (EPDM) et polyoléfine thermoplastique (TPO) en sont un exemple. Les toitures d’EPDM sont sujettes aux contractions et expansions thermiques.
- Les couvertures en bardeaux : Elles sont composées de tuiles plates ou courbées qui s’emboîtent de façon à orienter l’écoulement de l’eau sur les toits en pente.
Un ingénieur en structures pourra vous aider à choisir le type de couverture qui convient le mieux à votre bâtiment.
Protégez votre entreprise grâce à une assurance
Les hivers canadiens sont imprévisibles. Vous avez donc besoin d’une assurance fiable pour protéger votre entreprise. Visitez notre page sur l’assurance des entreprises dès aujourd’hui pour savoir comment nous pouvons créer une solution d’assurance adaptée sur mesure à chacun des risques auxquels vous faites face!
Le présent billet de blogue est fourni uniquement à titre informatif et ne vise pas à remplacer les conseils de professionnels. Nous ne faisons aucune assertion et n’offrons aucune garantie relativement à l’exactitude ou à l’intégralité des renseignements présentés. Nous ne pourrons en aucun cas être tenus responsables des pertes pouvant découler de leur utilisation.

